Âme féministe

Marie-Denise

Des réunions se tiennent depuis quelques semaines à La Marie Debout pour préparer le 8 mars, Journée internationale des Femmes. Quelle joie, partager son idéologie avec d’autres femmes d’ici et d’ailleurs. Nous sommes plus fortes, nous sommes une FORCE. C’est la concrétisation de mon vécu.

Moi, Féministe? Née à une époque lointaine, dans un pays où ce mot n’existait pas. Contre la soumission, fille rebelle, je prenais ma place entre mes deux frères, j’étais la Bosse!

Mes parents et les gens me trouvaient bizarre. On me surnommait «garçon manqué» même à l’école tenue par les religieuses. Pour prendre plus d’expansion, je me battais souvent car, sans le savoir, j’étais une féministe enragée.

Ce mot féministe m’a servi plus tard. Mariée, je continuais de me battre avec cet homme quand il dépassait les limites du non-respect. Ce dernier m’a dit un jour «Tu agis comme un homme» et moi de répondre avec fierté «OUI mais je n’aimerais pas être à ta place», dit avec dédain.

Au lit, c’est moi qui décide quand je veux; j’ai encore la marque de ses dents sur mon épaule parce que je n’ai pas cédé. C’est ça être féministe dans l’âme!

Mon corps m’appartient, c’est mon temple. Sans le savoir, j’étais féministe et je le resterai toute ma vie.

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  • J’aime le texte de Marie-Denise, on reconnaît son franc-parler et son droit de se faire respecter comme femme et ce, depuis son très jeune âge. Bravo Marie-Denise tu es un exemple de courage et de fierté toutes les femmes de ce monde, tu nous prouves que peu importe d’où l’on vient et ce dès un très jeune âge,il faut croire en soi et ne pas lâcher à se battre pour ses convictions. Une belle lecon à retenir.

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