À la recherche de l’équilibre

Louise Miller

Il y a souvent un conflit entre ce que l’on veut faire et le pouvoir faire. Vouloir c’est pouvoir? Pas nécessairement, voyons voir!

Je me sens comme une éternelle adolescente, j’ai toujours plein d’idées et beaucoup de projets en tête mais dans les faits, je dois admettre que mes énergies diminuent. Le problème c’est que je refuse de vieillir, sans parler de la santé qui laisse parfois à désirer. Je veux être dans l’action tout le temps, à l’intérieur de moi, tout bouillonne continuellement, mes idées se bousculent. Je voudrais tout faire en même temps et tout voir mais, cela m’est impossible. C’est comme si les journées de vingt quatre heures, n’étaient pas suffisantes. Il y a aussi que je ne veux pas passer à côté de ma vie.

Souvent, il arrive que le temps joue contre nous. Dans ces conditions, comment en arriver à cet équilibre tant recherché sans se sentir frustrés de ne pas pouvoir faire toutes ces choses? Aussi, il m’arrive de ne rien faire du tout mais à chaque fois je me sens coupable. C’est comme si j’avais l’impression de perdre mon temps, j’ai beaucoup de difficulté à savoir m’arrêter. Il doit bien y avoir un moyen à faire certaines choses que j’aime tout en sachant quand et comment m’arrêter tout en me sentant satisfaite. C’est là, tout un défi pour moi. Je suis en même temps une grande rêveuse tout en étant capable de garder les deux pieds bien sur terre, c’est peut-être pour moi un moyen de compenser. Je dois essayer de faire place à cette hyperactivité qui m’habite par la recherche du calme. Apprendre à mieux relaxer, c’est possible.

Je sais que la vie elle-même est très fragile. C’est un dur combat mais malgré tout, comme elle est belle cette vie! Ma vision des gens et des choses s’est beaucoup transformée au fil des années. Plus le temps passe, plus je deviens sensible, un grand sentiment de compassion m’habite à l’endroit de tout ce qui m’entoure. Parfois, je deviens mélancolique sans trop savoir pourquoi. Tour à tour chez moi, la joie fait place à la tristesse. J’ai appris à respecter mes états d’âme qui se réflètent même dans mes choix de musique. Musique calme, musique plus rock and roll, tout y passe! Pour m’aider à retrouver cet équilibre je regarde ce qui se passe dans la nature. Le jour fait place à la nuit, les levers et les couchers de soleil se succèdent jours après jours et les saisons se suivent. Tout cela est très rassurant pour moi. J’y trouve beaucoup de réconfort et je prends le temps de regarder les arbres, les fleurs et les oiseaux. La nature pour moi, c’est sacré. Je suis fascinée par l’infiniment petit, l’infiniment grand, telles sont les grandes lois de l’univers.

L’être humain est très petit dans cet univers. Souvent, je me surprends à regarder le ciel et j’imagine ces autres systèmes solaires. Il y a le ying et le yang, c’est l’exemple parfait de l’équilibre. Dans ce monde, les riches côtoient les pauvres, les guerres succèdent à des périodes de paix , le rythme de la vie est rapide et trépidant et les gens ont besoin de plus en plus de calme. Ce que je déplore le plus, c’est le manque de communication entre les personnes. Pourtant, la technologie s’est tellement développée et malgré tout, les communications demeurent souvent superficielles. Les gens s’entre déchirent alors qu’ils ont besoin d’amour, dommage; il y a tant à apprendre. Le meilleur moyen d’abaisser les tensions, c’est d’essayer de se comprendre et se respecter.

On dit souvent que sourire, rire plusieurs fois par jour est important, c’est un excellent remède et automatiquement, tout va pour le mieux. On peut ainsi dédramatiser certaines situations. C’est important de demeurer positif et aussi de développer le sens de l’humour, c’est le meilleur antidote.

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