À la rencontre de… Luce B.
5 QUESTIONS
ET UN PORTRAIT
LMD. – Si tu avais à faire ton portrait en quelques mots, quel serait-il?
LUCE. – Je m’appelle Luce, ce qui signifie lumière. Mon surnom: Luciole. Cela fait bientôt 5 ans que j’habite dans le quartier. Quand je suis arrivée, je venais de perdre ma mère qui avait 94 ans, elle n’avait jamais été malade et je vivais avec elle lorsqu’elle est décédée. Divorcée, je me suis occupée de mes filles, j’ai pris un cours de préposée aux bénéficiaires et j’ai travaillé 23 ans dans un CHSLD, puis je me suis occupée de maman et elle s’occupait de moi aussi.
Le deuil fut très difficile. Je me suis isolée, je me sentais inutile. Ma vie n’avait plus aucun sens. Après deux ans, je n’arrivais pas à remonter la pente, j’ai dû consulter. Je me cherchais après m’être perdue… je vous laisse deviner… vivre pour et par les autres.
LMD. – Qu’est-ce qui t’a amenée à franchir la porte de La Marie Debout une première fois?
LUCE. – J’ai connu La Marie Debout grâce à un petit article m’invitant à un atelier de recherche sur soi par la créativité. Puis, je me suis inscrite à l’atelier Santé-vous bien et j’ai suivi une thérapie suggérée par mon médecin. J’ai fini par me retrouver. Ça ne s’est pas fait tout seul mais cela en vaut la peine.
LMD. – Qu’est-ce qui occupe ton corps et ton esprit en ce moment?
LUCE. – Mes préoccupations présentes face à l’avenir sont pour mes petits-fils. J’en ai quatre, eh oui! quatre beaux garçons à éduquer pour un monde égalitaire et sans peur.
LMD. – Quels rêves caresses-tu pour le futur?
LUCE. – Mon rêve est d’avoir une planète en santé avec des êtres qui s’aiment, se respectent, qu’il n’y ait plus de frontières, plus de classes sociales, que nous soyons tous égaux.
LMD. – Comment inviterais-tu d’autres femmes du quartier à découvrir La Marie Debout?
LUCE. – À La Marie Debout, j’ai une appartenance communautaire. Ensemble, les femmes, nous revendiquons une monde meilleur. Nous tissons les liens. Merci à toutes les femmes qui m’ont accueillie et encouragée!