Artistes féministes des années 60 à aujourd’hui

Lise Gratton

C’est durant les années 1960-70, époque des contestations puissantes pour un monde égalitaire, que survient la deuxième vague du mouvement féministe au Québec. C’est par le biais de créations collectives que le théâtre devient la tribune où s’exposent la révolte des femmes-comédiennes et leur insubordination envers les diktats de la mode qui promeut le corps idéal de la femme parfaite. Envers aussi l’influence de l’institution catholique et ses adeptes qui bloquent aux femmes le droit à la maternité librement choisie, en lui interdisant l’accès au service d’avortement.

Au Québec, les pièces de théâtre telles que « La Nef des Sorcières » écrite par un Collectif d’auteures, « Les Fées ont soif » écrite par Denise Boucher, « Maman travaille pas, a trop d’ouvrage » écrite par le théâtre des Cuisines, et bien d’autres encore ont joué un rôle considérable dans l’essor, la maturation et l’élargissement de ses adhérentes, c’est-à-dire LES FEMMES, les premières concernées.

En 2016, c’est un autre contexte. Les artistes féministes sont multiples et diversifiées dans leur engagement et leur art de vivre leur féminisme. Je les perçois un peu partout : danseuse, rapeuse-poète, musicienne, technologue, blogueuse, cinéaste-écrivaine, comédienne, peintre, etc.

Un défi pour nous en 2016-2017 : j’aimerais les connaître davantage. Je suis partante!

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