L’importance d’un conseil d’administration (CA)
En assemblée générale annuelle (AGA), les membres de La Marie Debout élisent sept femmes pour être leurs yeux et leurs oreilles au conseil d’administration. Deux travailleuses complètent le cercle.Le rôle d’un CA n’a rien de sorcier. Sa raison d’être demeure toutefois indéniable. Les administratrices soutiennent les travailleuses qui, elles, voient à l’application concrète des activités présentées dans le plan d’action approuvé en AGA et répondent adéquatement à la mission de l’organisme. De plus, les élues s’assurent que les rentrées et les sorties d’argent correspondent au budget également adopté en AGA.
Puisque nous ne souffrons pas de procédurite aiguë, privilégiant plutôt la participation, les CA sont animés par l’une ou l’autre d’entre nous, ce qui permet à chacune d’apprivoiser le leadership, avec le soutien indéfectible des travailleuses. Cette expérience nous enrichit, et la fierté d’avoir relevé ce défi fait grandir notre estime personnelle. Bien qu’ils puissent être parfois corsés, nos échanges restent cordiaux, respectueux, satisfaisants, certains dossiers requérant plus de discussions que d’autres.
Les travailleuses, par leur présence à la Table régionale des centres de femmes Montréal/Laval ou à l’R des centres de femmes du Québec, nous rapportent les questionnements de ces instances et la pertinence de notre implication dans ces milieux décisionnels.
Il va sans dire que chacune des membres de La Marie Debout devrait siéger au CA pour un mandat de deux ans, au moins une fois dans sa vie. Le CA s’avère une école extraordinaire pour apprendre les rouages démocratiques et le travail en équipe. Le mois de juin frappe à nos portes. N’hésitez pas à plonger, la température de l’eau est parfaite!
Après une formation sur la faisabilité d’un blogue offerte par La Marie Debout, j’ai participé avec entrain à celui de Femmes réseautées et engagées en publiant quelques textes. J’ai surtout contribué à épauler les autrices dans leur apprentissage à mettre en ligne leurs écrits. Forte de ces acquis, j’ai créé en 2015 mon blogue Nouvellière et dentellière de mots https://veroniquemorelauteuredepetitsriens.wordpress.com/ pour présenter sur une base régulière mes créations littéraires.