Prise de conscience

Louise Miller

Pour moi, notre Terre-Mère « Gaîa » est un être vivant. Les arbres sont les poumons de la Terre et les lacs, rivières, fleuves et les mers en sont le système circulatoire. Les animaux vivent en harmonie avec la nature mais je ne peux pas en dire autant de l’être humain.

Au fil du temps, au fil des années notre Terre se détériore. À l’heure du réchauffement de la planète, des gaz à effet de serre, de la pollution des mers et de l’air, la Terre souffre. Dans le grand Nord, les glaciers fondent rapidement, des ours polaires se noient dans les eaux et tout se dérègle. Je pense aux différents plastiques qui sont dans les mers et qui tuent les poissons, les baleines et les différents animaux marins. Je sais que le réchauffement dans les mers détruit les coraux, ils deviennent tout blancs, ils perdent leur couleur. Le pire, des gens prennent nos cours d’eau comme des poubelles. On y jette des déchets de toutes sortes et rien n’y parait à l’œil nu. En effet, l’été dernier dans la Rivière du Nord dans les Laurentides, des bénévoles en l’espace d’une demi-journée ont sorti de l’eau, des centaines de pneus. Dernièrement, à Magog, des pêcheurs ont retiré de l’eau différents objets constitués de fer dans une zone très restreinte de la rivière.

Dans un autre ordre d’idée, je suis outrée de tout le gaspillage qui se fait, autant alimentaire, de vêtements et d’appareils électroniques et électriques. Je sais que les électroménagers duraient au moins 25 ans dans les années antérieures. Aujourd’hui, ils ont une durée de vie d’environ 15 ans. Même chose pour les autos. Des aliments encore bons sont jetés par les compagnies, restaurants et autres. Des vêtements qui ne sont pas vendus sont jetés mais auparavant ils sont coupés avec des ciseaux pour être certains qu’ils ne seront pas récupérés. Quel gaspillage mais quel gaspillage, je n’en reviens tout simplement pas. Des coupes à blanc d’arbres de nos forêts ont toujours lieu et sans parler de l’arrosage de nos champs avec des pesticides, ce qui peut provoquer des maladies. Le portrait d’ensemble n’est pas reluisant n’est-ce pas? C’est un problème mondial, partout sur la planète. Il y a urgence planétaire et surtout urgence d’agir mais comment?

Sauver la planète

Bien sûr, il faut que les gouvernements mondiaux fassent quelque chose. Partout, il y a des marches qui se font, les gens prennent conscience qu’il faut agir, pas dans quelques années,A mais maintenant. Souvent, on se sent dépassés, on se demande comment arrêter l’émission de gaz à effet de serre, de la pollution des mers et de l’air, etc…

Certaines solutions existent. Chacun doit se demander ce qu’il peut faire dans sa maison, dans ses rues et ses villes, et ce, à grande échelle. À la maison, le recyclage est un bon début. J’espère que le contenu de notre bac de recyclage ne se retrouve pas dans les sites d’enfouissement des déchets. Pourquoi ne pas commencer à composter? Dans les gros blocs appartements, c’est plus compliqué de le faire, mais c’est possible. Pour les objets, les vêtements, les meubles, etc…, si on ne s’en sert plus et qu’ils sont encore bons, pourquoi les jeter? On peut les donner à des organismes de charité, comme la St-Vincent de Paul, Renaissance et autres. On peut donner ou acheter des choses dans les différents bazars, faire du troc, participer à des groupes d’échange. Pour les ordinateurs et les appareils électriques, on peut les donner à différents organismes qui les récupèrent, habituellement ce sont des entreprises d’économie sociale qui font travailler les gens et qui permet de donner une 2ième vie aux objets. Pour tout ce qui ne se récupère pas, on peut aller les porter dans les Éco-centres. Il faut tendre vers le zéro déchet et zéro gaspillage. Concernant les aliments, savez-vous que selon une étude du Conseil national zéro déchet, un ménage canadien moyen jette l’équivalent de 11 000$ de nourriture chaque année? C’est énorme!

Nous vivons dans une société de consommation. Il nous faut repenser nos habitudes de vie pour réduire notre empreinte écologique. La plupart des gens pour y arriver, avons besoin de conseils et d’informations. La question que nous devrions tous nous poser quand nous sommes dans les magasins, au lieu d’acheter compulsivement, nous devrions nous demander, est-ce que j’en ai vraiment besoin?  Si la réponse est non, il suffit de ne pas acheter. Plus facile à dire qu’à faire, n’est-ce pas?

Il nous faut tous nous sensibiliser et nous informer. Les Écoquartiers sont un bon début. Aussi, il nous faut penser aux générations futures, ne pas épuiser les ressources naturelles de la Terre, il nous faut agir maintenant avant qu’il soit trop tard. Je pense souvent qu’entreprendre des changements à titre individuel ne changera pas grand-chose à la grandeur de la planète, mais si nous sommes des millions de personnes dans le monde à le faire, en bout de ligne, on verra des changements positifs se produire.

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